Logement étudiant : une pénurie qui ne cesse de s’aggraver

Alors que 2,93 millions d’étudiants viennent de faire leur rentrée en France, la même question est revenue en boucle partout cet été : comment trouver un logement étudiant abordable ? Cette année, le défi semble encore plus complexe que d’habitude. La tension du marché des studios, typiquement prisés des étudiants, a explosé dans de nombreuses métropoles. Face à une demande en hausse et une offre qui se réduit, les propriétaires et investisseurs immobiliers se retrouvent au cœur d’un marché en pleine tension, avec de réelles opportunités à saisir.

Une tension locative en forte hausse

Le marché locatif étudiant, traditionnellement sous pression pendant l’été, connaît cette année une situation de pénurie encore plus aiguë que les précédentes. À Paris, un studio de 14 m² loué 710 euros par mois a reçu pas moins de 566 candidatures en une semaine au mois d’août, selon Beanstock. Ce chiffre représente une hausse impressionnante de 69 % par rapport à la rentrée 2023.

Et Paris n’est pas un cas isolé. À Lille, un studio de 21 m² proposé à 680 euros a vu son nombre de candidatures croître de 21 % en un an. D’autres villes comme Rennes et Bordeaux ne sont pas en reste. Chez LocService nous avons recensé une hausse générale de la tension locative en France (ratio entre demande et offre), une tendance qui se confirme également sur d’autres sites de location.

Selon le site Bien’ici, les annonces de studios à louer dans les dix plus grandes métropoles ont chuté de 19 % par rapport à l’été dernier, et de 43 % comparé à l’été 2021. Cela crée une situation où la demande dépasse largement l’offre, entraînant une augmentation des loyers et des délais de location de plus en plus courts.

Le malheur des uns…

Pour les propriétaires et investisseurs, ce déséquilibre offre des perspectives intéressantes. La hausse des loyers dans les villes universitaires garantit une rentabilité locative accrue, tandis que la forte demande assure une occupation quasi-immédiate des logements disponibles. Les studios, prisés par les étudiants pour leur surface compacte et leur prix attractif, sont particulièrement recherchés : selon le dernier observatoire LocService, ils représentent 61 % des recherches émanant des étudiants.

Avec une telle tension locative, investir dans un studio ou un petit appartement dans les principales villes étudiantes peut se révéler un placement judicieux, surtout à l’heure où les taux commencent à fléchir. Cependant certaines villes comme Saint-Etienne, Grenoble ou Clermont-Ferrand, bien qu’importantes, sont à considérer avec prudence en raison d’une attractivité moins forte. Attention également à Nantes, qui souffre en ce moment d’une image quelque peu dégradée.

Une crise qui n’est pas près de se résorber

Avec les interdictions de louer les passoires thermiques, dont les prochaines échéances arrivent très vite (interdiction de louer tous les logements notés G au 1er janvier 2025), cette situation de forte tension risque de perdurer encore plusieurs années. Et c’est sans compter l’évolution d’autres facteurs comme la hausse du nombre d’étudiants, ou la décohabitation (baisse du nombre moyen de personnes par foyer) qui ne cesse de progresser dans notre société. A bon entendeur…

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