La mobilité résidentielle des locataires, c’est-à-dire le taux de logements qui changent de locataire, est un indicateur de l’activité du marché. La dernière étude de Clameur fait le point sur cette mobilité résidentielle en ce début d’année 2016. Si elle n’est pas aussi bonne qu’à l’été 2015, elle reste à un « bon niveau » selon l’organisme. A Paris en revanche, les locataires déménagent de moins en moins.
La contraction de l’activité locative pendant l’hiver
Après une très bonne année 2015 pendant laquelle le taux de mobilité des locataires a bondi de presque 12 %, ce dernier a reculé à partir du mois de novembre et jusqu’à la fin février 2016. Il retrouve un niveau légèrement supérieur à 2012 ou 2013 après avoir fortement chuté en 2014. Il faudra cependant attendre d’avoir passé les mois d’été, pendant lesquels l’activité connaît un regain, pour faire un point plus précis sur l’année en cours.
C’est dans l’Ouest de la France (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes) que les locataires « bougent » le plus, avec des taux de mobilité allant de 36 à 40 %. A l’inverse, c’est naturellement en Ile-de-France que le marché est le plus figé avec 20,7 % de mobilité.
La mobilité toujours en baisse dans la capitale
Clameur souligne que la situation du marché parisien est « particulièrement critique », victime de la forte pression de la demande, des prix extrêmement élevés et d’une offre qui faiblit en raison de l’encadrement des loyers. Autant d’ingrédients qui n’encouragent pas les locataires à quitter leur logement.
De bonnes nouvelles du côté de la vacance locative
La vacance locative connaît une diminution notable depuis l’année dernière, ce qui reflète la reprise d’activité de 2015. Elle reste toutefois à un niveau élevé par rapport aux années 2003-2008 : 5,7 semaines de moyenne par an, ce qui équivaut à une perte de 3 % des loyers.