Avec les incertitudes actuelles sur le pouvoir d’achat, la question du logement étudiant reste une préoccupation majeure pour la rentrée de septembre. Après avoir analysé plus de 23.000 offres et demandes de locations d’étudiants réalisées sur les 12 derniers mois en Ile-de-France, LocService.fr publie les chiffres 2022 concernant le marché locatif étudiant en Ile-de-France dans le parc locatif privé. Avec un constat : le marché du logement étudiant francilien est étonnamment peu tendu cette année. Quels types de biens recherchent les étudiants ? Quels sont les zones les moins chères ou les plus tendues ? Qui sont les garants ? Retrouvez tout ce qu’il faut savoir sur le marché du logement étudiant francilien en 2022 dans cette étude.
Sommaire
- 52 % des étudiants d’Ile-de-France préfèrent se loger dans un studio ou un T1
- 53 % des recherches de logements étudiants en Ile-de-France concentrées sur Paris
- Comparaison des loyers moyens entre Paris et sa périphérie
- Un marché locatif globalement peu tendu
- La famille garant n°1 des étudiants
- D’où viennent les jeunes qui étudient en région parisienne ?
- Comment concilier recherche de logement et pouvoir d’achat des étudiants ?
52 % des étudiants d’Ile-de-France préfèrent se loger dans un studio ou un T1
Sur les 8.572 demandes de locataires étudiants analysées par LocService.fr, 52 % recherchent en priorité un studio ou un appartement T1 (une pièce). L’appartement avec une chambre (T2) est le choix de 16 % d’étudiants, plus aisés ou en couple. La chambre étudiante, indépendante ou chez l’habitant, recueille 9 % des recherches alors qu’un logement en colocation est plébiscité par 23 % des étudiants.
Cette répartition reste identique à celle de l’année dernière, dans laquelle nous observions une augmentation de la part des étudiants favorisant les 2 pièces plutôt que les chambres/studios suite aux confinements. On en déduit donc que la fin de la crise sanitaire ne signifie pas (pour l’instant) un retour en arrière en termes de recherche de surface.
Le budget moyen d’un étudiant en Ile-de-France est de 786 € mais varie fortement selon les secteurs. En grande couronne, un étudiant dispose d’un budget de 662 € contre 728 € en petite couronne. Quant aux étudiants qui souhaitent habiter dans Paris-même, ils espèrent en moyenne trouver une location pour un loyer, charges comprises, de 858 €.
53 % des recherches de logements étudiants en Ile-de-France concentrées sur Paris
Sur LocService.fr, 53 % des recherches des étudiants franciliens sont concentrées dans Paris intra-muros (soit un retour au niveau avant-crise) avec une prédominance de quatre arrondissements : Paris 15, Paris 13, Paris 5 et Paris 11 qui trustent 41 % des recherches de logements étudiants dans la capitale.
Les secteurs les moins sollicités par les étudiants sont les arrondissements centraux ainsi que le 7e, où les loyers sont plus élevés. Le 4ème arrondissement est le dernier du classement avec seulement 1,26 % des recherches sur Paris.
En dehors de Paris, le département des Hauts-de-Seine capte 12 % des recherches de la région parisienne suivi du Val-de-Marne (9 %) et de l’Essonne, qui redescend de 8 % de recherches l’année dernière à 6 % aujourd’hui. Les départements les moins recherchés par les étudiants en Ile-de-France sont les Yvelines et le Val-d’Oise avec une part de 5 % chacun.
Comparaison des loyers moyens entre Paris et sa périphérie
Le graphique ci-dessous permet de situer le loyer moyen charges comprises d’un logement étudiant en Ile-de-France. La chambre indépendante ou chez l’habitant reste la solution la plus économique pour l’étudiant. Une chambre en colocation est légèrement plus chère mais permet de bénéficier d’espaces communs plus vastes. Offrant des services dédiés à leurs résidents, les chambres en résidences étudiantes privées ont des niveaux de loyers relativement proches de ceux d’un studio de plus grande surface.
En prenant l’exemple d’un studio, se loger à Paris coûte en moyenne 14 % plus cher qu’en petite couronne et 35 % de plus qu’en grande couronne. En comparaison avec les données de l’année dernière, à Paris les loyers charges comprises des studios ont baissé de -0,8 %, et sont restés similaires en petite et grande couronne. Cette stagnation s’explique par une tension sur le marché locatif relativement faible en conséquence de la crise sanitaire. Les T2 voient aussi leurs loyers se stabiliser, sauf une légère augmentation en grande couronne de +2,6 %.
Bien entendu, ces données ne sont que des moyennes. Sachant qu’un peu plus de la moitié des étudiants d’Ile-de-France recherchent en priorité un studio, il est intéressant de comparer les loyers pratiqués pour ce type de bien dans les principales villes universitaires de la région et dans les arrondissements parisiens :
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Un marché locatif globalement peu tendu
Le graphe ci-dessous illustre les dix villes de région parisienne où le marché est le plus tendu pour trouver un logement étudiant (nombre de demandes étudiants pour une offre de logement). On observe que Paris n’est pas en tête : Nanterre, Cachan et Orsay se partagent le podium. De manière générale, comme nous l’évoquions plus haut, les scores de tension observés sont relativement faibles en Ile-de-France comparés aux villes universitaires d’autres régions : par exemple 4,49 pour Angers, 4,04 pour Lyon, ou 3,88 pour La Rochelle. Un phénomène qui s’explique par une baisse structurelle de la demande suite aux différents confinements, et à la remise sur le marché classique de certaines locations touristiques ces deux dernières années.
La famille garant n°1 des étudiants
En Ile-de-France, beaucoup de propriétaires apprécient de louer à des étudiants en raison de la caution des parents. Sans surprise, la famille assure donc dans 78 % des cas le rôle de garant. D’autres étudiants (3 %) se tournent vers des amis alors que 2 % ne disposent d’aucun garant. 13 % des étudiants s’appuient sur la garantie Visale, soit un point de plus que l’année dernière.
D’où viennent les jeunes qui étudient en région parisienne ?
53 % des étudiants en recherche d’un logement en Ile-de-France y habitent déjà, ils ne changent donc pas de région. Parmi les principales autres origines, on trouve ensuite les étudiants étrangers dont la part augmente sensiblement par rapport à l’année dernière (6,6 % contre 5,1 %), puis ceux d’Auvergne-Rhône-Alpes (4,8 %), du PACA (4,2 %), et des Hauts-de-France (3,6 %).
Comment concilier recherche de logement et pouvoir d’achat des étudiants ?
Avec la baisse du pouvoir d’achat inhérente au contexte actuel, la majorité des étudiants espère trouver un logement sans frais d’agence immobilière. LocService.fr répond justement à ce besoin en apportant une solution originale pour louer son logement étudiant entre particuliers. Gratuits pour ceux qui proposent une location ou une colocation, les services assurés par le site ne coûtent qu’une seule fois 24€ pour les étudiants (tarif réduit) et sont valables jusqu’à ce qu’ils trouvent leur logement. Ils sont ainsi contactés directement par des particuliers qui proposent des logements sans frais d’agence. Par ailleurs, ils bénéficient d’un service original de coaching qui analyse en temps réel leurs critères de recherche et propose, si besoin, de les ajuster pour adapter leur candidature aux spécificités du marché.
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Comment peut on croire que la région parisienne n’est pas tendue ?
Les chiffres concernent la disponibilité des logements en tant que telle, en revanche les prix restent élevés bien entendu ce qui exclut une partie de la population.