A quelques jours de la rentrée, certains étudiants sont toujours à la recherche de leur logement. Pour leur donner une vision d’ensemble des prix pratiqués en France, LocService étudie dans cet article les loyers moyens charges comprises dans les 10 principales villes universitaires selon les types de logements étudiants les plus recherchés.
Le marché du logement étudiant reste actif en septembre
Pour la plupart des 2.390.000 étudiants attendus à la rentrée, le logement qu’ils occuperont cette année est trouvé depuis plusieurs semaines.
Pour les autres : les optimistes qui n’ont pas encore entamé les démarches, les économes qui souhaitent ne payer leur loyer qu’à partir de septembre, les exigeants qui ont refusé plusieurs offres ou ceux qui ne connaissent pas encore le lieu de leurs études, … qu’ils se rassurent, il reste encore des logements étudiants disponibles.
Richard Horbette, le fondateur de LocService précise : « Même si la majorité des étudiants ont entamé leurs recherches de logement dès le mois de juin ou juillet, nous disposons encore de logements étudiants en quantité suffisante pour la rentrée de septembre. N’oublions pas que beaucoup de propriétaires en vacances en août n’ont pas encore eu le temps de gérer leur location. Cependant il faut être conscient que le choix sera plus limité et les marges de négociation plus restreintes que pour ceux qui ont trouvé leur logement au début de l’été ».
Selon le profil des étudiants, les logements recherchés sont souvent différents, comme en témoignent ces 4 exemples :
 | Jeune étudiante : Après son bac, une étudiante de 17 ans s’oriente vers des études de droit. Ses parents souhaitent lui trouver une chambre meublée chez l’habitant pour rester dans une atmosphère familiale. |
| | Etudiant : Après un IUT, cet étudiant souhaite poursuivre sur une licence et recherche un studio indépendant. A ce stade, il est inscrit dans plusieurs facultés et le coût du logement peut motiver sa décision sur le choix de la ville universitaire. |
 | Couple : Un couple d’étudiants termine ses études d’ingénieur et décide de s’installer ensemble. Compte tenu de leur budget, les 2 étudiants recherchent un appartement T2 qu’ils envisagent de louer vide pour pouvoir l’aménager à leur goût. |
 | Colocataires : Trois amis poursuivent leurs études dans une autre région et souhaitent emménager en colocation. En groupant leurs budgets individuels ils peuvent prétendre à un appartement T4 avec 3 chambres. |
Les demandes locatives sont concentrées sur les principales villes étudiantes
LocService.fr a analysé plus de 60.000 demandes d’étudiants à la recherche d’un logement. Les 10 principales villes demandées représentent 30 % des recherches nationales sur LocService.fr. A partir de ce constat, le site dévoile un tableau récapitulatif des loyers constatés (charges comprises) pour chaque profil-type d’étudiant.
Sans surprise, Paris se détache nettement en termes de budget. Il faut compter en moyenne 30 % de plus que dans les autres grandes villes pour être logé en chambre dans la capitale.
Ce taux monte à 41 % pour un studio, 46 % pour un T2 et jusqu’à 60 % pour les grands appartements si chers à Paris. Nice occupe la deuxième place des métropoles les plus chères pour les étudiants, suivie de Lyon qui complète le podium. Par contre, étudier dans une grande ville de l’Ouest (Nantes) ou du Sud-Ouest (Toulouse) se révèle assez économique pour un étudiant.
A l’exception de la capitale, louer à 3 un appartement T4 en colocation revient pratiquement au même prix que la location d’une chambre individuelle, tout en profitant de grandes parties communes. La solution la plus économique restant de partager à deux le loyer d’un appartement T2. Dans ce cas, on arrive en moyenne hors Paris, à un budget individuel 12 % moins cher que celui d’une chambre seule.
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Toulouse reste l’une des villes où la vie étudiante est la plus active, et une des moins chères apparemment ^^
Peu importe les efforts que le gouvernement pourrait fournir pour essayer de créer de nouveaux campus en dehors des grandes villes, ces dernières auront toujours un certain attrait pour les jeunes. Les études oui, mais les grandes villes avec les sorties, le côté culturel et les événements sont très prisées par les étudiants. Donc c’est tout à fait normal et logique que dans ces zones les prix de l’immobilier sont toujours en hausse.
Ce qui est tout à fait logique, la plupart des grandes écoles et des universités sont situées dans les grandes villes ce qui fait monter le prix de l’immobilier en flèche. Maintenant la seule alternative possible pour lutter contre ça reste bien sûr la colocation entre étudiant, qui peut s’avérer une expérience très enrichissante à condition qu’on choisi bien son colocataire.