Le décembre 2012, la ministre du logement annonçait le recours à la réquisition de logements vacants afin d’aider à loger les plus démunis en période de froid. Un an après, aucune réquisition n’a été effectuée. Doit-on parler d’un échec ou d’une réussite ?
Seules 50 procédures ont été entamées en Ile-de-France, PACA et Midi-Pyrénées. Il ne s’agit donc pas d’un soucis de lenteur de l’administration. En fait, l’explication est logique : selon le cabinet de la ministre, l’objectif n’était pas de réquisitionner pour réquisitionner, mais de faire pression sur les propriétaires pour les inciter à mettre un maximum de biens sur le marché de la location. Et sur ce point, les résultats sont probants : sur près de 8000 biens vacants visés par cette mesure, les trois-quarts auraient été remis sur le marché. Le reste consiste le plus souvent en des terrains inaptes à l’habitat, ou des locaux transformés en commerce voire démolis.
Un point positif qui viendra peut-être porter secours à la faible cote de popularité de Cécile Duflot…