Etudiants : des hausses de loyers qui pèsent lourd dans le budget

Budget étudiant - Crédit image : jactiv.ouest-france.frL’UNEF, l’un des principaux syndicats étudiants, vient de publier son enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante en France. Alors que le logement reste le poste de dépenses le plus important, les augmentations de loyers observées depuis l’année dernière n’arrangent pas le portefeuille des étudiants. Au niveau national, l’Unef constate une hausse de 1,68 %.

Le coût de la vie en 2017 pour les étudiants continue d’augmenter selon l’Unef : + 2,09 % par rapport à l’année dernière, soit 3 fois plus que l’inflation qui est à +0,7 %.

Derrière ce chiffre, les deux principaux ingrédients de cette hausse sont le logement et le transport. Parmi les villes étudiées, le prix de ce dernier s’échelonne de 186 €/an (Mulhouse) à 342 €/an (Paris), et augmente de 1 à presque 4 % selon les cas.

Concernant le logement étudiant, afin d’en évaluer les coûts l’Unef s’est basée sur le loyer moyen charges comprises d’un studio, qui est le type de bien le plus loué par les étudiants dans le parc privé. Ce loyer moyen a été fourni par LocService.fr pour chacune des principales villes universitaires. Ainsi sur l’ensemble de la France, on observe une augmentation globale des loyers de 1,68 %. Les hausses les plus fortes concernent les villes suivantes :

  • Limoges : +7,60 %
  • Grenoble : +4,34 %
  • Le Havre : +2,34 %
  • Paris : +2,23 %
  • Reims : +2,00 %

Ce n’est pas parce qu’une ville est chère que ses loyers augmentent. On remarquera la hausse relativement modérée dans la capitale, certainement aidée par le dispositif d’encadrement des loyers, tout comme Lille qui bénéficie de la même mesure et dont les loyers baissent de -0,33 %. Dans le même registre, Nice, une des villes les plus chères de province, voit ses loyers stagner (-0,06 %). A contrario, Limoges fait partie des villes les moins chères pour le logement mais observe la hausse la plus importante. Avec une baisse de -3,40 %, Toulon est la ville étudiante dans laquelle les loyers ont le plus diminué entre 2016 et 2017.

Constatant que les loyers continuent globalement d’augmenter plus vite que l’inflation, l’Unef dénonce une nouvelle fois la baisse des APL et réclame la généralisation de l’encadrement des loyers dans les villes universitaires.

Lire l’étude dans son intégralité.

 

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