La startup MeilleureCopro a récemment publié une étude sur la disparité des charges de copropriété en Ile-de-France, et sur les éléments qui influent le plus dans leur montant. Elles s’élèvent à 33 € par m² par an en région parisienne, contre 26 € au niveau national.
Les charges de copropriété en Ile-de-France
En se basant sur 55 000 copropriétés, soit 39 % du parc francilien, le site MeilleureCopro.com a réalisé en octobre 2018 une étude sur les charges de copropriété en Ile-de-France. Celle-ci montre une différence de 27 % entre les charges moyennes en France (26 €/ m²/an) et celles en Ile-de-France (33 €/m²/an) ainsi que de forts contrastes entre les villes et les départements de la région parisienne.
Ainsi, la Seine-et-Marne (77) est le département où les charges sont les plus faibles avec une moyenne de 28 €/m2/an tandis que Paris et les Hauts-de-Seine sont les deux départements où elles sont les plus élevées, atteignant respectivement 40 €/m2/an et 36 €/m2/an. D’ailleurs parmi les 10 communes les plus chères, 8 sont situées dans les Hauts-de-Seine (92). Ci-dessous le classement des villes les plus chères selon le prix moyen annuel des charges de copropriété par mètre carré (notez que Paris n’est pas première !) :
- Neuilly-sur-Seine : 46 €
- Boulogne-Billancourt : 42 €
- Meudon : 41 €
- Châtenay-Malabry : 41 €
- Garches : 41 €
- Paris : 40 €
- Saint-Maur-des-Fossés : 40 €
- Levallois-Perret : 40 €
- Clichy : 40 €
- Courbevoie : 39 €
Concernant les arrondissements parisiens, le podium est occupé par le 16ème (47 €), le 13ème (45 €) et le 15ème (43 €). L’arrondissement le moins cher étant le 3ème avec 33 €/m2/an.
Qu’est-ce qui provoque ces différences ?
L’étude dévoile cinq principaux éléments qui sont susceptible de jouer sur le montant des charges :
- Le niveau d’équipement des copropriétés, comme la présence ou non d’un gardien ou d’un ascenseur. Mais c’est le chauffage collectif qui influe le plus fortement sur les dépenses des copropriétaires avec une part plus de 25% des charges de copropriété ;
- La taille de la copropriété : les petites (jusqu’à 10 lots) payent en moyenne 29€/m²/an, alors que ce prix grimpe jusqu’à 36 € pour celles de 200 lots et plus ;
- L’année de construction : Les immeubles construits entre 1959 et 1974 sont 55 % plus chers que les immeubles récents (2001-2018), comme le montre le graphe ci-contre ;
- Les impayés de loyers : ils conduisent à une inflation des budgets de copropriété en raison de procédures de recouvrement coûteuses. 40% des copropriétés sont en difficulté dans le 93 et 19% le sont en IDF ;
- Le taux de locataires : les copropriétés avec plus de locataires que de copropriétaires résidents connaissent un coût d’assurance plus élevé.
Ainsi, un candidat à l’acquisition d’un bien a tout intérêt à inspecter ces différents points avant de se décider. Mais ces données peuvent aussi être utiles pour les candidats à la location, car ce sont eux qui supporteront in fine le coût de ces charges chaque mois…
Ce qui serait le plus juste c’est d’avoir le cout au M2 HABITABLE des charges dans les copropriétés en se basant sur celles inscritent dans le réglement de copropriété avec les détails par postes afin d’avoir un comparatif plus prêt de ce qui est en service dans une copropriété —-Nous pouvons faire divers calculs certes mais savoir a quoi ceux -ci correspondent réellement-Il est évident que si nous prenons les charges en fonction des tantièmes generaux en comparaison des surfaces les résultats sont totalement différents et alors quelles données faut il prendre pour être le plus juste possible ???
La FNAIM du Grand Paris publie tous les ans un Observatoire des charges de copropriété qui peut vous permettre d’obtenir des chiffres actualisés plus détaillés. Et si besoin, vous pouvez également contacter directement et gratuitement votre ADIL.
Merci pour cette analyse très complète et éclairante