Si le choix de la colocation a de nombreux avantages en temps normal, c’est une toute autre histoire que de vivre ensemble en temps de confinement ! Colocation, confinement et coronavirus ne font en effet pas toujours bon ménage. Entre le travail de chacun, les rythmes de vie différents, les autorisations de sorties réduites et la peur d’être contaminé que chacun gère à sa façon… il existe de nombreuses sources potentielles de tensions. Alors comment rester en bonne santé, mentale comme physique, sans que cela finisse mal ? Et éviter que l’histoire ne tourne au cauchemar comme cela a pu arriver lors du premier confinement de mars ? On vous donne quelques conseils de base pour survivre à votre colocation confinée.
Protéger les autres
Dans un contexte de crise sanitaire, il est en premier lieu nécessaire de se concentrer sur l’enjeu principal : protéger les autres ! Que vous viviez en colocation ou non, la base pour limiter le risque de contamination par la Covid-19 est simple : le respect des gestes barrières !
On ne le rappelera jamais assez et les précautions à adopter sont valables partout :
- Maintenir vos distances
- Se laver régulièrement les mains
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans son mouchoir
- Limiter au maximum les contacts sociaux extérieurs
Mais la colocation apporte à ces règles de base certaines spécificités liées au partage d’un même lieu de vie. Idéalement, on ne peut que conseiller aux colocataires de porter un masque également dans les parties communes du logement. Mais cela peut être difficile à appliquer au quotidien, voire à faire accepter à certains colocataires. Dans ce cas là, certaines précautions complémentaires doivent être tout de même adoptées pour renforcer la sécurité de tous :
- Se laver obligatoirement les mains en rentrant dans la colocation ;
- Se déchausser dans l’entrée (un simple carton fera l’affaire) ;
- Nettoyer régulièrement les parties communes (plan de travail, salle de bain, toilettes, poignées de porte) ;
- Aérer les pièces communes au minimum 10 mn 3 fois par jour ;
Et si un colocataire développe des signes de contamination ou se fait simplement tester positif, il devra bien sûr s’isoler immédiatement en attendant l’avis d’un médecin. Surtout ne jamais cacher l’information aux autres !
Adapter les règles de vivre ensemble
Une fois les gestes barrières de base acceptés et adoptés par tous, il faut garder en tête que tout n’est cependant pas gagné !
Car il existe autant de manières de gérer émotionnellement et matériellement ce nouveau confinement que de personnes. Et la perception de la situation et du risque est bien différente suivant les individus. Mais prendre des risques pour soi n’est pas du tout la même chose que de faire prendre des risques aux autres de par son comportement. Et quelle que soit la situation, il est très important pour tous – d’un point de vue psychologique et émotionnel – de pouvoir se sentir en sécurité chez soi. C’est la base.
Dans un climat général très anxiogène, il est donc utile voire nécessaire de refaire un point entre colocataires afin de redéfinir les règles de bien vivre ensemble en tant de confinement. Règles qui doivent être discutées afin d’être acceptées par tous. Et pourquoi ne pas établir une charte de la colocation en temps de confinement qui régira les nouvelles règles de vie quotidienne ?
Les points essentiels à soulever : la gestion des sorties, l’organisation et le nettoyage des courses, l’utilisation du réfrigérateur (chacun son étage ?), le nettoyage des zones communes… Les mêmes règles doivent s’appliquer à tous et chaque membre doit s’engager à les respecter.
Il est important d’aborder tous les sujets sensibles qui pourraient facilement vous fâcher. Et cela sans agressivité et en délivrant une information claire. Vous nous remercierez !
Accepter les différences et se laisser respirer
Une fois les règles de vie commune acceptées, le domicile peut de nouveau être un lieu de vie rassurant où on ne craindra pas d’être contaminé.
Mais il est tout aussi primordial de respecter le rythme de chacun et de faire attention à ce que nos comportements n’empiètent pas sur le confort de nos compagnons ! Ainsi, il est très important de définir des territoires propres à chacun au sein de la colocation. La chambre reste un lieu privé où l’on doit avoir son intimité, ainsi que les sanitaires si chacun a le sien. De même, en temps de confinement, les divergences d’habitudes en termes d’hygiène, de nourriture, de bruit peuvent s’exacerber. Nous ne sommes donc pas obligés d’imposer à nos colocataires notre nouvelle passion pour le fitness en ligne ou l’apprentissage du piano ! Se mettre d’accord sur un niveau sonore en journée et des heures de calme peut être une bonne idée. Et pourquoi pas également se laisser la liberté de déjeuner ou dîner seul plusieurs fois par semaine pour réduire les contacts… C’est à chacun de déterminer le rythme qui lui conviendra le mieux.
Chacun vit le confinement à sa manière. Alors on respire, on se respecte et on fait preuve de bienveillance !
Bonjour
Dans notre colocation, de 5 chambres comment gérer
nos visiteurd quelle est la jauge acceptable.
Avons nous un risque de créer un cluster
Cdlt
Bonjour, il n’y a pas à ma connaissance de jauge préconisée. Il faut faire preuve de bon sens, minimiser la variété et le nombre de visiteurs autant que possible. Vous créerez une cluster si vous rassemblez beaucoup de gens en même temps dans la colocation, ce qui est bien sûr fortement déconseillé.