Les (futurs) investisseurs immobiliers peuvent être rassurés : le dispositif Pinel n’est pas prêt d’être arrêté, il sera même prolongé jusqu’en 2022 avec quelques aménagements possibles. En attendant, en 2021, ce sont les maisons individuelles qui seront exclues du Pinel.
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021, le gouvernement s’apprête à reconduire son fameux dispositif de défiscalisation pour l’investissement locatif, à savoir le Pinel. Ce dernier devait jusqu’à présent arriver à échéance fin 2021, il sera finalement prolongé jusqu’au 31 décembre 2022. Une manière d’apporter un soutien appréciable au secteur de la construction qui déplore une chute significative de son activité post-confinement, mais aussi peut-être de contribuer à modérer les loyers. En effet une récente étude de l’Anil confirme les effets bénéfiques des dispositifs de défiscalisation sur les niveaux des loyers, ces derniers étant plafonnés en contrepartie de l’avantage fiscal.
Cependant cette prolongation devrait se faire sous réserve de quelques petites adaptations. A compter du 1er janvier 2022, le Pinel devrait prendre une dimension un peu plus écologique, sans doute avec des mesures permettant de freiner l’artificialisation des sols. Le zonage devrait également être revu à partir de cette même date, pour mieux adapter les plafonds de loyers aux réalités locales.
Les maisons exclues du Pinel
A partir du 1er janvier 2021, il ne sera plus possible de bénéficier de la défiscalisation Pinel pour la construction et la mise en location d’une maison. En effet, c’est une conséquence de la loi de finances de 2020 qui avait recentré le Pinel sur les immeubles collectifs, en excluant donc les maisons individuelles. Pour bénéficier du Pinel pour une maison, il faut donc que la date du dépôt de demande de permis de construire soit antérieure au 01/01/2021. Ne perdez pas de temps !