Bonne nouvelle pour le portefeuille des locataires : selon une étude publiée ce mercredi, les charges de copropriété ont diminué de 5 % en 2014 par rapport à 2013, alors qu’elles augmentent plus vite que l’inflation depuis plus de 10 ans. Ceci s’explique principalement par un hiver très doux qui a réduit les dépenses de chauffage.
L’Association des responsables de copropriété (ARC) a publié une étude sur l’évolution des charges en 2014, celles que les locataires ajoutent au loyer de base et qui représentent les dépenses (souvent élevées !) relatives à la copropriété : entretien des parties communes, des espaces verts, chauffage collectif, gestion des poubelles, gardien, etc.
Il en ressort que l’année 2014 a été particulièrement bonne, car les charges constatées globalement sont en baisse de 4,9 % par rapport à 2013, année durant laquelle elles avaient augmenté de 5,7 %. On a donc retrouvé un niveau de dépenses à peu près équivalent à 2012. La principale explication provient de la baisse de 20 % des besoins en chauffage, car l’hiver a été beaucoup plus doux que les années précédentes.
En moyenne, en France, le montant annuel des charges de copropriété s’élève à 2906 euros. Les autres postes de dépense sont, eux, toujours en augmentation :
- contrats d’assurance : +8 %
- frais de gestion des syndics : + 5%
- autres frais (gardien, entretien, ascenseur,…) : +1 à +3 %
Ces charges représentent un poids important pour les locataires et leur augmentation est préoccupante : +50 % depuis l’année 2000, alors que l’inflation n’a été que de 26 %. Quant aux dépenses de chauffage seules, elles ont gonflé de 61 % toujours selon l’ARC.
L’occasion une fois de plus de se rendre compte de l’impact que peuvent avoir les dépenses en chauffage sur le budget des locataires, et donc de l’importance d’une bonne isolation thermique.